A propos des métaux en bouche (Electrogalvanisme)
Depuis 1978, grâce aux travaux de M.Bergman (du département de technologie dentaire de l'Université d'Umea en Suède), O.Ginstrup (du département de chimie inorganique de l'Université de Lund ) et de K.Nilner (du département de technologie dentaire de l'Université de Lund en Suède), nous savons que l'électrogalvanisme buccal peuvent avoir des effets nuisibles sur les tissus biologiques.
Pour consulter l'abstract de cette étude
"Potential and polarization measurements in vivo of oral galvanism"
En effet, dans les conditions présentent dans la cavité buccale, les restaurations métalliques sont sujet aux processus de la corrosion. Le galvanisme buccale est possible seulement si différentes électrodes (par exemple une restauration en alliage d'or et une restauration en amalgame) entourées par un électrolyte (salive) sont mis en contact.
Pendant la corrosion, les ions métalliques sont relargués par la surface du métal, ce qui correspond à une oxydation anodique. En même temps une réduction cathodique se produit, (la principale réduction cathodique est la réduction de l'oxygène).
Les courants galvaniques, résultant des réactions des électrodes dans la cavité orale, peuvent avoir des effets négatifs:
- douleurs dites galvaniques qui peuvent être ressenties immédiatement lors des contacts direct entre les différentes restaurations.
- la migration des ions, dans les tissus oraux durs et mous, peuvent causer des réactions allergiques et toxiques, à cause de l'interaction entre les produits de corrosion et les tissus biologiques.
- les dégats de la corrosion de la restauration métallique, peuvent affecter la solidité et l'aspect esthétique de la restauration.
Des
symptômes objectifs et subjectifs, répertoriés par l'étude universitaire peuvent se développer selon la sensibilité personnelle. Si c'est le cas...
Nous avons la possibilité de mesurer objectivement ces courants par rapport aux seuils de tolérance généralement connus en physiologie. Un assainissement est recommandé au-delà de certaines valeurs limites, avec le concours du médecin traitant.
En de telles circonstances, il est prudent de retirer les métaux en bouche selon un protocole particulièrement précis et de les remplacer par des obturations non métalliques. Les formules de remplacement actuelles présentent des limites qu'il convient absolument de connaître:
Composants, fiabilité et résistance pour les unes (composites, résines)
Coût pour les autres (céramiques-porcelaines)
Afin d'être éclairé sur ce sujet qui prendra de plus en plus d'importance aux yeux de tous dans les années à venir, je vous invite à lire le texte
"Le problème du mercure" ou à me questionner lors d'une consultation.
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